Nous avions rencontré Emilie sur le marché de Saint-Martin de Londres où elle est présente tous les dimanches matin alors qu’elle était en activité depuis seulement 6 mois. Seule derrière son étal, il faut avouer qu’il était difficile de s’imaginer cette jeune femme à la tête d’un élevage de porcs qui comptait déjà 60 bêtes !
Emilie Bertrand effectue un stage au sein de la Chèvrerie Povéda et se découvre une vocation : travailler avec les animaux. Elle opte alors pour des études agricoles et s’engage sur le BTS Productions Animales et LP Marketing des produits agroalimentaires. Elle va parfaire son expérience en travaillant 3 ans pour des éleveurs de porcs en plein air en Cévennes en conseil/développement des élevages et d’une filière agricole de qualité.
L’élevage porcin est une révélation, tant pour l’animal que pour l’organisation qu’il demande :
C’est ce que tout éleveur doit avoir bien en tête avant de se lancer : les bêtes, c’est 24 heures sur 24 !
Parole d’éleveur
La qualité de la relation que l’éleveur tisse avec ses bêtes est fondamentale. Elle est la gratification qui fait tenir le coup durant les difficultés.
Inutile de dire qu’Emilie est une véritable passionnée. Car il faut l’être pour exercer ce métier :
La saveur d’Autrefois
La Ferme de Fontanille compte aujourd’hui 120 bêtes de race Duroc, croisement entre deux races de porcs d’origine européenne et africaine : le Old Duroc et le Red Jersey.
L’élevage en plein air répond aux valeurs d’Emilie tout comme le choix de s’approvisionner localement pour les céréales constituant la nourriture principale. Pour la découpe et la transformation, elle a tenu également à s’entourer de compétences reconnues dans la région.
C’est au Vigan que la découpe est effectuée (Atelier de l’Abattoir) tout comme la transformation du pâté en verrine pâté à la conserverie artisanale de Rogues. La transformation en charcuterie cuite est confiée à Arnaud Lucia (le Comptoir des Andouillettes) à Montpellier. La transformation en charcuteries sèches est assurée quant à elle à l’Atelier de Salaison Cabrol à Lacaune : offrant des conditions naturelles de séchage à 1000m d’altitude.
C’est au Vigan que la découpe est effectuée (Atelier de l’Abattoir) tout comme la transformation du pâté en verrine pâté à la conserverie artisanale de Rogues. La transformation en charcuterie cuite est confiée à Arnaud Lucia (le Comptoir des Andouillettes) à Montpellier. La transformation en charcuteries sèches est assurée quant à elle à l’Atelier de Salaison Cabrol à Lacaune : offrant des conditions naturelles de séchage à 1000m d’altitude.
Si la vente se fait majoritairement de bouche-à-oreille, Emilie ne propose pas de vente à la ferme, pour des raisons évidentes d’organisation… mais aussi par choix de vie légitime d’une jeune maman. Vous trouverez donc la viande et la charcuterie de la Ferme de Fontanille dans les enseignes suivantes :
- La Boucherie Martin, Le Forum à Saint-Gély du Fesc
- Place du Marché, magasins de Mauguio et Le Crès
- Label des Champs, Saint-Martin de Londres
- La Palanche « Zéro Déchet », Saint-Gély du Fesc
- Ma Boucherie, Saint-Martin de Londres
- Maison Michel, Viols-le-Fort
Mais aussi au Mas de Coulet à Brissac ainsi qu’au Domaine de Blancardy à Moules et Baucels.
La grande fierté, la meilleure des gratifications, c’est de pouvoir vous faire redécouvrir le vrai goût du cochon, celui d’autrefois. Et les connaisseurs ne s’y trompent pas.
Emilie Bertrand prouve chaque jour qu’assurer une production durable et viable économiquement pour le producteur est possible. Elle souhaite aussi faire évoluer les préjugés sur cet animal :
Tous les dimanches au marché de Saint-Martin de Londres
06 83 60 24 48 message ou SMS !